11 Facteurs de risque des maladies cardiovasculaires : Comprendre et prévenir les menaces sur la santé cardiaque

11 Facteurs de risque des maladies cardiovasculaires

Introduction

Les facteurs de risque des maladies cardiovasculaires sont des habitudes, des comportements, des circonstances ou des conditions particulières qui augmentent le risque de développer une maladie cardiovasculaire, notamment le manque d’exercice, une mauvaise alimentation, le tabagisme, le diabète, l’âge et les antécédents familiaux. Les maladies cardiovasculaires sont un terme général utilisé pour décrire toutes les affections touchant le cœur et le système circulatoire, notamment les maladies coronariennes, les accidents vasculaires cérébraux, les crises cardiaques et les maladies de l’aorte. (1)
Bon à savoir : Les maladies cardiovasculaires sont parfois appelées « maladies cardiaques », mais en termes médicaux, il ne s’agit pas exactement de la même chose. Les maladies cardiaques sont un terme général désignant les affections qui affectent la structure du cœur et son fonctionnement. Toutes les maladies cardiaques sont des maladies cardiovasculaires. Cependant, toutes les maladies cardiovasculaires ne sont pas des maladies cardiaques. Par exemple, l’accident vasculaire cérébral (AVC) affecte les vaisseaux sanguins du cerveau, mais pas le cœur lui-même. (2) Les facteurs de risque des maladies cardiovasculaires peuvent être divisés en deux catégories : les facteurs modifiables et les facteurs non modifiables 3. Les facteurs de risque de maladies cardiovasculaires non modifiables sont ceux qui ne peuvent être changés. Il s’agit notamment de l’âge, de l’origine ethnique et des antécédents familiaux (la génétique ne peut être modifiée). Les facteurs de risque de maladies cardiovasculaires modifiables sont ceux qui peuvent être réduits ou contrôlés par un changement de comportement. En modifiant leur mode de vie, les personnes peuvent réduire leur risque de développer une maladie cardiovasculaire. Il s’agit par exemple du tabagisme, de l’alimentation et de l’exercice physique. La prévention des maladies cardiovasculaires repose en grande partie sur la réduction des facteurs de risque modifiables. La présence d’un ou de plusieurs facteurs de risque augmente le risque de développer une maladie cardiovasculaire, mais ne signifie pas pour autant que la maladie cardiovasculaire est une fatalité. (1)

Les principaux facteurs de risque des maladies cardiovasculaires

Antécédents familiaux

Facteurs de risque des maladies cardiovasculaires
Les maladies cardiovasculaires ont un caractère génétique, ce qui signifie que les antécédents familiaux sont considérés comme un facteur de risque. En général, cela s’applique si un parent au premier degré d’une personne a développé une MCV à un âge que l’on peut considérer comme relativement jeune. C’est le cas si le père ou le frère de la personne a développé une maladie cardiovasculaire avant l’âge de 55 ans, ou si sa mère ou sa sœur l’a développée avant l’âge de 65 ans. (4,5) Des antécédents familiaux d’hypertension artérielle, d’hypercholestérolémie et de diabète de type 2 peuvent également augmenter les risques de développer ces affections, ce qui accroît le risque de maladies cardiovasculaires. Le fait d’avoir des antécédents familiaux de maladies cardiaques ne signifie pas que les MCV sont inévitables, mais les rend plus probables. Il est généralement recommandé d’adopter un mode de vie sain pour réduire le risque de maladie cardiovasculaire chez les personnes génétiquement prédisposées.

L’âge

Les personnes âgées courent un plus grand risque de développer une maladie cardiovasculaire. Bien que le processus de vieillissement ne puisse être modifié, il est recommandé d’adopter un mode de vie généralement sain afin de réduire la probabilité de développer des troubles cardiaques et circulatoires.L’âge, facteur de risque cardiovasculaire, est un élément incontournable à prendre en compte pour adapter ses habitudes de vie en conséquence.

L’ethnicité

Les statistiques suggèrent que les personnes d’origine sud-asiatique, africaine ou caribéenne ont un risque plus élevé de développer une maladie cardiovasculaire. Le diabète de type 2 – un facteur de risque en soi pour les maladies cardiovasculaires – semble également être plus répandu dans ces groupes. Les raisons de ce phénomène sont difficiles à définir. Toutefois, il est généralement recommandé aux personnes de toutes origines d’adopter un mode de vie sain afin de prévenir l’apparition de maladies cardiaques et circulatoires. (6,7)

Le sexe

Bien qu’il ait longtemps été considéré comme une maladie d’homme, le risque de maladie cardiovasculaire chez les femmes a été sous-estimé et les symptômes peuvent passer inaperçus, ce qui complique le diagnostic et le traitement. Bien que les facteurs de risque de MCV soient communs aux hommes et aux femmes, certains peuvent être plus fréquents et/ou plus importants pour un sexe ou un autre ; par exemple, le fait d’être diabétique peut constituer un risque plus important pour certains types de MCV chez les femmes. Les recherches se poursuivent. Les femmes ont tendance à développer des maladies cardiovasculaires à un âge plus avancé que les hommes. On pense que cette apparition plus tardive chez les femmes est liée aux changements hormonaux qui suivent la ménopause (8,9,10,11) Si vous êtes préoccupé par votre profil de risque de maladie cardiovasculaire, il est conseillé de consulter un médecin, qui devrait être en mesure de répondre à toutes les questions que vous vous posez.

Statut socio-économique

Les personnes ayant un faible statut socio-économique semblent présenter un risque plus élevé de maladies cardiovasculaires. Bien que les raisons de ce phénomène soient multiples et les relations complexes, le régime alimentaire est généralement considéré comme l’un des principaux facteurs, les personnes issues d’un milieu socio-économique plus élevé ayant généralement plus facilement accès à un régime alimentaire plus équilibré sur le plan nutritionnel. (12)

Cholestérol et maladie cardiovasculaire

Cholestérol et maladie cardiovasculaire
Un taux élevé de cholestérol à lipoprotéines de basse densité (LDL) – également appelé « mauvais cholestérol » – est lié à une série de maladies cardiovasculaires. Le cholestérol est une substance grasse qui est transportée dans l’organisme par des protéines. Si le cholestérol LDL est trop présent, il peut provoquer une accumulation de substances grasses dans les parois artérielles et entraîner des complications. Un taux élevé de cholestérol LDL est souvent dû à des facteurs tels qu’une mauvaise alimentation, le tabagisme, la sédentarité, une forte consommation d’alcool et des maladies hépatiques et rénales. Pour réduire le taux de cholestérol LDL, les personnes peuvent adopter un régime alimentaire équilibré, faire régulièrement de l’exercice et arrêter de fumer. Les personnes dont le taux de cholestérol LDL est extrêmement élevé peuvent se voir prescrire des médicaments pour le réduire, le plus souvent des statines. Bon à savoir : Le cholestérol à lipoprotéines de haute densité (HDL) est connu sous le nom de « bon cholestérol ». Ce cholestérol transporte le cholestérol et les graisses de l’organisme vers le foie, où ils peuvent être éliminés. Contrairement au LDL, il est généralement bon d’avoir un taux élevé de HDL, car cela peut contribuer à réduire le risque de développer une maladie cardiaque ou d’être victime d’un accident vasculaire cérébral. Manger sainement, rester actif, éviter le tabac et limiter la consommation d’alcool sont autant d’éléments qui peuvent contribuer à augmenter le taux de cholestérol HDL. (13)

Hypertension artérielle (HTA)

Facteurs risque des maladies cardiovasculaires
L’hypertension artérielle est un autre facteur contribuant aux maladies cardiovasculaires, notamment l’insuffisance cardiaque, les accidents vasculaires cérébraux et les crises cardiaques. L’hypertension artérielle est souvent asymptomatique, mais elle peut être facilement diagnostiquée par un médecin à l’aide d’un test de routine. L’hypertension artérielle est souvent liée au surpoids, à la sédentarité, à une consommation élevée de sel ou d’alcool ou à des antécédents familiaux, mais dans certains cas, elle peut n’avoir aucune cause apparente. Des changements de mode de vie peuvent aider à réduire l’hypertension artérielle et, dans les cas graves, des médicaments peuvent être prescrits. (14)

Le diabète

Les facteurs de risque des maladies cardiovasculaires
Le diabète, une maladie qui entraîne un taux élevé de glucose dans le sang, est un facteur de risque de développer une maladie cardiovasculaire. Des niveaux élevés de glucose peuvent endommager les parois des artères et favoriser l’accumulation de dépôts graisseux (athérome). Si ces dépôts graisseux se produisent dans les artères coronaires, ils peuvent entraîner une maladie coronarienne et une crise cardiaque. Il existe deux types de diabète : le diabète de type 1, qui se caractérise par l’incapacité de l’organisme à produire de l’insuline et qui se développe généralement chez les enfants et les jeunes adultes, et le diabète de type 2, qui touche davantage les personnes âgées, bien qu’il soit de plus en plus fréquent chez les jeunes, et qui se caractérise soit par une production insuffisante d’insuline, soit par une résistance de l’organisme à l’insuline. Le diabète de type 2 est étroitement associé à un mode de vie caractérisé par la surcharge pondérale et l’inactivité physique. Une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et un mode de vie généralement sain peuvent aider à gérer le diabète chez les personnes qui en sont déjà atteintes et à prévenir l’apparition de la maladie chez celles qui n’en sont pas atteintes. Chez les personnes atteintes de diabète, une gestion attentive de la glycémie est également très importante pour aider à réduire le risque de maladie cardiovasculaire. (16)

L’inactivité physique

La sédentarité est un facteur de risque important pour les maladies cardiovasculaires. Le fait de ne pas faire régulièrement de l’exercice augmente les risques de surpoids, d’hypertension artérielle et d’autres affections qui rendent les maladies cardiovasculaires plus probables. Pour obtenir des bénéfices substantiels pour la santé, les experts recommandent que les adultes fassent au moins 150 minutes d’exercice d’intensité modérée à élevée par semaine. Si cela n’est pas possible, une activité physique, quelle qu’elle soit, est toujours préférable à l’absence d’activité physique. (21,22)

Surcharge pondérale (obésité)

Le surpoids est un autre facteur de risque important pour les maladies cardiovasculaires. Une alimentation malsaine et l’inactivité physique sont deux facteurs qui contribuent au surpoids, généralement défini comme un indice de masse corporelle (IMC) en dehors de la plage normale. (23) Prendre des mesures pour perdre du poids en modifiant son mode de vie et son alimentation peut contribuer à réduire le risque d’une série de maladies cardiovasculaires, notamment les maladies coronariennes et l’insuffisance cardiaque congestive.

L’alimentation

Evaluation risque cardio vasculaire
Une alimentation malsaine est un facteur de risque important pour les maladies cardiovasculaires. Pour réduire ce risque, il faut viser une alimentation équilibrée composée d’une grande quantité de fruits et de légumes, de glucides complexes et de protéines, et éviter l’excès de graisses, de sels et de sucres. L’alcool doit également être consommé avec modération, voire pas du tout. Dans de nombreux pays, cette consommation est définie comme un maximum de 14 unités d’alcool par semaine, certains experts recommandent la moitié de cette quantité pour les femmes. La semaine doit comprendre plusieurs jours sans alcool. Une unité correspond approximativement à un petit verre de bière ou de vin, ou à un « shot » d’alcool distillé ou de liqueur, par exemple de whisky ou de gin. L’évaluation du risque cardiovasculaire permet de mieux comprendre l’impact de ces habitudes sur la santé et de prendre des mesures préventives appropriées. (24,25,26)

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Prévention maladie cardiovasculaire

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Avant de commencer toute supplémentation, nous recommandons de consulter un professionnel de la santé pour adapter les besoins spécifiques et éviter les interactions potentielles avec d’autres traitements.

Biblio :
  1. Fondation britannique du cœur. « Maladies cardiovasculaires ». Consulté le 25 septembre 2017.
  2. Institut national du cœur, des poumons et du sang. « Connaître les différences : maladie cardiovasculaire, maladie cardiaque, maladie coronarienne ». Consulté le 7 août 2018.
  3. Institut national du cœur, des poumons et du sang. « Quels sont les facteurs de risque de maladie cardiaque ? », février 2017. Consulté le 25 septembre 2017.
  4. NHS Choices. « Maladies cardiovasculaires ». 7 septembre 2016. Consulté le 25 septembre 2017.
  5. PLOS One. « Âge parental d’apparition des maladies cardiovasculaires comme prédicteur de l’âge d’apparition des maladies cardiovasculaires chez la progéniture ». 21 décembre 2016. Consulté le 24 août 2018.
  6. NCBI. « Différences ethniques dans les maladies cardiovasculaires ». Juin 2003. Consulté le 25 septembre 2017.
  7. British Heart Foundation. « Votre appartenance ethnique et votre maladie cardiaque ». Consulté le 25 septembre 2017.
  8. NCBI. « Différences entre les sexes dans les maladies cardiovasculaires et la dépression comorbide ». 9 mars 2007. Consulté le 25 septembre 2017.
  9. Netherlands Heart Journal. « Différences entre les sexes dans les maladies coronariennes ». Décembre 2010. Consulté le 23 février 2018.
  10. American College of Cardiology. « Le genre dans les maladies cardiovasculaires ». 20 novembre 2015. Consulté le 21 septembre 2018.
  11. Harvard Health Publishing. « Le genre compte : le risque de maladie cardiaque chez les femmes ». 25 mars 2017. Consulté le 21 septembre 2018.
  12. NCBI. « Statut socioéconomique et facteurs de risque de maladie cardiovasculaire : impact des médiateurs alimentaires ». Janvier 2017. Consulté le 25 septembre 2017.
  13. MedlinePlus. « HDL : le « bon » cholestérol. » 4 décembre 2017. Consulté le 7 août 2018.
  14. British Heart Foundation. « Hypertension artérielle. » Consulté le 25 septembre 2017.
  15. British Heart Foundation. « Diabète et votre cœur. » Consulté le 25 septembre 2017.
  16. American Heart Association. « Angine de poitrine (angine stable) ». 21 août 2017. Consulté le 19 février 2018.
  17. Southern Cross Medical Library. « Angine – causes, symptômes, traitement, prévention. » Avril 2017. Consulté le 19 février 2018.
  18. British Heart Foundation. « Fumer. » Consulté le 25 septembre 2017.
  19. Arrêtez de fumer. « Comment inverser les effets du tabagisme sur la santé. » Consulté le 19 février 2018.
  20. NHS Choices. « 10 avantages pour la santé de l’arrêt du tabac. » 16 janvier 2018. Consulté le 19 février 2018.
  21. NCBI. « L’inactivité physique comme facteur de risque de maladie coronarienne : déclaration de position de l’OMS et de la Société internationale et de la Fédération de cardiologie. » 1994. Consulté le 25 septembre 2017.
  22. Santé. « Directives en matière d’activité physique pour les Américains. » 2008. Consulté le 25 septembre 2017.
  23. CDC. « Définition du surpoids et de l’obésité chez les adultes. » 16 juin 2016. Consulté le 25 septembre 2017.
  24. Drinkaware. « Dernières directives de l’unité britannique sur l’alcool. » Consulté le 19 février 2018.
  25. Gouvernement australien National Health and Medical Research Council. « Directives australiennes pour réduire les risques pour la santé liés à la consommation d’alcool. » 8 août 2017. Consulté le 19 février 2017.
  26. Centers for Disease Control and Prevention. « Questions fréquemment posées ». 8 juin 2017. Consulté le 19 février 2017.
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1 Comment

  1. […] autres facteurs. Pour en savoir plus sur les facteurs de risque des maladies cardiovasculaires, consultez l’article de Miravella. Plusieurs autres études suggèrent également que la curcumine peut améliorer la santé […]

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